Ce début de siècle a été le théâtre d’une profonde transformation des sensibilités sociétales autour de questions telles que le dérèglement climatique, l’effondrement de la biodiversité, et leurs multiples conséquences géo-politiques et sociales.
A travers une série de prototypes de réorientation éco-politique, l’exposition Post Growth interroge les composantes idéologiques, sociales et physiques qui ont précipité les crises actuelles, et cherche à stimuler des pratiques et des imaginaires au-delà de la croissance économique.
La série d’oeuvres présentées propose d’envisager un métabolisme social en phase avec les réalités matérielles, énergétiques et vivantes de la biosphère, en s’inspirant de notions issues de l’écoféminisme, de la comptabilité environnementale, des connaissances autochtones et du hacking.
Au croisement entre l’art, la science et l’activisme, cette exposition invite à explorer des prototypes de jeux stratégiques pour se décoloniser des doctrines de la croissance économique, à découvrir des voi-x-es alternatives, et à appréhender les conséquences radicales d’un modèle économique reconnecté avec les sources d’énergie élémentaires provenant du Soleil.
Une exposition réalisée en coproduction avec CHRONIQUES, Biennale des Imaginaires Numériques, le 3 bis f – lieu d’arts contemporains et IMAL.