Peuplée par ceux qui veillent, noctambules, insomniaques ou travailleurs de nuit, la nuit est aussi hantée par nos machines en activité qui nous proposent un flux ininterrompu, permanent, incessant, promu par le capitalisme 24/7, analysé par Jonathan Crary comme l’idéal d’une vie sans pause, active à toute heure du jour et de la nuit. L’exposition à la Friche la Belle de Mai nous invite dans l’odyssée de nos nuits transformées par l’arrivée électrique au sein de nos villes, phénomène accentué par cette performativité prolongeant nos corps, nos rêves et nos désirs.