Une cinquantaine d’œuvres couvrent la période 1998-2024, dans un parcours non chronologique conçu selon un principe de correspondances visuelles, formelles ou narratives. L’exposition prend les atours non d’une rétrospective mais d’un manifeste où l’on découvre sans détours l’humour, les jubilations, les colères, les verbes et les silences d’Anita Molinero. Souvent qualifiée de sculptrice du feu, elle transforme les objets par des gestes brutaux et irréversibles : elle chauffe, tord, lacère, troue, compresse et cogne. Elle contraint la matière de l’objet jusqu’aux limites de l’informe. Entre destruction et modelage, elle sculpte une nouvelle vie des formes.
Le [mac] remercie la Galerie Christophe Gaillard, Paris et Bruxelles, ainsi que les prêteurs, le Centre national des arts plastiques, le FRAC Occitanie et le Musée d’art moderne de Paris.
A découvrir en bonus: une collaboration spéciale et inédite avec Winshluss. Production déléguée: Parallèle, pratiques artistiques émergentes internationales.
